Rapport de cas : Le TAVI (remplacement biologique de la valvule aortique par entrée par l’aine) a été appliqué à un patient de 78 ans présentant une sténose aortique sévère (sténose) et une fraction d’éjection ventriculaire gauche (puissance de pompage du cœur) de 35 %. , lorsque ses plaintes n’ont pas disparu, une fuite grave (fuite paravalvulaire) a été appliquée à la valve après 1 mois) a été observée et un TAVI (2ème implantation) a été réalisé à nouveau.

Cas : Un patient de sexe masculin de 78 ans a été admis dans un hôpital à part entière avec une sténose aortique sévère et une insuffisance. À la suite des examens, la fraction d’éjection ventriculaire gauche (valeur FE, qui indique le taux de contraction du cœur gauche). ) s’est avéré être d’environ 35 %. En plus de l’insuffisance cardiaque, le patient présente également une insuffisance rénale compensée (créatinine 1,6 mg/dl). En raison de son âge et de son état général, il a été décidé d’implanter TAVI chez le patient, mais après l’implantation de TAVI, les plaintes du patient n’ont pas disparu et ont même augmenté et il s’est adressé à nouveau au même hôpital. Lors de l’examen, une grave insuffisance aortique a été détectée chez le patient. On a tenté d’éliminer cette insuffisance en installant une « Valve in Valve », c’est-à-dire une deuxième valve TAVI. Cependant, les plaintes du patient, qui n’a pas bénéficié de cette procédure, se sont multipliées et d’autres complications se sont ajoutées. De plus, le patient a développé une embolie cérébrale (jetant un caillot dans le cerveau), des troubles de la parole et de la marche sont survenus, l’insuffisance rénale est devenue sévère (créatinine 3,1 mg/dl) et la fraction d’éjection ventriculaire gauche a diminué jusqu’à 25 %. Lors de l’échocardiographie réalisée, en plus d’une insuffisance aortique sévère, une insuffisance mitrale grave s’est produite et en plus de ces résultats, une petite communication interventriculaire (VSD, un trou entre les deux cavités cardiaques) s’est développée.

Procédure chirurgicale : Lors de l’intervention chirurgicale réalisée avec sternotomie médiane et pontage cardio-pulmonaire, 2 valvules biologiques TAVI vues sur la photo ont été retirées, la valvule aortique a été remplacée par une valvule biologique classique, la valvule mitrale a été réparée en appliquant la méthode d’annuloplastie en anneau et la le petit VSD a été fermé avec la méthode de suture directe. Au cours de l’intervention chirurgicale, il a été déterminé que le premier TAVI s’approchait du côté ventriculaire du feuillet antérieur de la valvule mitrale, provoquant une restriction de ce feuillet et provoquant une perforation (déchirure) du côté corps du feuillet. On estime également que le VSD qui se produit est causé par une perforation du septum membraneux. La durée totale de l’arrêt cardiaque a été déterminée à 78 minutes et la durée du pontage cardio-pulmonaire à 96 minutes.

Période postopératoire : Après l’intervention chirurgicale, le patient a été observé dans l’unité de soins intensifs pendant 1 jour au total et est sorti le 7ème jour. Les valeurs de créatinine postopératoires ont diminué à 1,1 mg/dl, aucune fuite n’a été détectée dans les valvules aortique et mitrale en échocardiographie et la valeur de FE a de nouveau augmenté à 40 %.

Discussion et conclusion : Les indications de l’implantation de TAVI doivent être sérieusement examinées et les complications possibles doivent être connues en détail par les patients qui accepteront le traitement. Il convient d’accepter que les patients considérés comme à risque pour une chirurgie ouverte sont en réalité à risque de TAVI, et il convient également d’envisager de déplacer la zone d’indication vers des patients à faible risque (par exemple, les femmes envisageant une grossesse) dont le besoin d’une valvule biologique est inévitable. . L’ablation d’un TAVI (explantation), comme dans ce cas, est possible, bien que plus difficile qu’une chirurgie valvulaire aortique normale. Il ne faut cependant pas oublier que les opérations à cœur ouvert à très haut risque restent le “Gold Standard” entre des mains expérimentées (1-2).

Ressources :

1)  Complications neurologiques de l’implantation transcathéter non protégée d’une valve aortique (d’après l’essai Neuro-TAVI). Am J Cardiol. 15 novembre 2016 ; 118(10) : 1519-1526  Am J Cardiol. 15 novembre 2016 ; 118(10) : 1519-1526

2)  Incidence et traitement des complications cardiovasculaires procédurales associées à l’implantation transartérielle et transapicale d’une valve aortique interventionnelle chez 412 patients consécutifs. Eur J Cardiothorac Surg. 2011 Nov;40(5):1105-13. doi: 10.1016/j.ejcts.2011.03.022. Publication en ligne du 22 avril 2011.

Loading